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Mauvaise Qualité d’Air en Intérieur : quelles sont les causes ?

Publié par S&P          8 février 2023          Lecture: 4 min.

Dans un bâtiment professionnel, un bâtiment public ou résidentiel, la Qualité d’Air Intérieur est très importante et affecte la santé physique et psychologique des occupants. Depuis longtemps, et plus particulièrement ces dernières années, de nombreuses mesures ont été mises en place pour contrôler la Qualité d’Air Intérieur : en effet, les facteurs de pollution intérieure sont de plus en plus nombreux et un encadrement est nécessaire pour définir des exigences. Des seuils de dioxyde de carbone, de taux d’hygrométrie, par exemple, sont des indicateurs représentatifs pour qualifier le niveau de Qualité d’Air Intérieur.

Quelles sont les sources de pollution intérieure ?

Avant de définir les sources de pollution intérieure, il est important de préciser que nous faisons référence à des environnements non industriels, c’est-à-dire des bâtiments résidentiels, des immeubles de bureaux, des bâtiments publics tels que les hôpitaux, les écoles, les restaurants, les théâtres, etc. dans lesquels aucune activité ou production industrielle ‘sciure, poussière, peinture…) n’a lieu.

Cette différenciation est fondamentale car, dans tout environnement industriel, les sources et les types de polluants auront une origine liée à l’activité industrielle exercée et les niveaux de pollution seront généralement plus élevés et nécessiteront des systèmes de ventilation industrielle spécifiques, adaptés aux process.

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Les sources de pollution intérieure sont nombreuses et, bien que certaines proviennent de la pollution de l’air extérieur, la plupart des polluants proviennent de l’intérieur du bâtiment lui-même. En effet, on estime que l’air intérieur est en moyenne 10 fois plus pollué que l’air extérieur. L’EPA (Environmental Protection Agency) estime d’ailleurs que 72% des occupants d’un bâtiment sont exposés à des polluants d’origine chimique.

Il existe plusieurs types de polluants de l’air intérieur. D’une part, les polluants chimiques tels que les composés organiques volatils (COV), le dioxyde de carbone (CO2) ou le monoxyde de carbone (CO), qui peuvent être émis par des sources tant humaines que naturelles, et d’autre part, les polluants biologiques qui peuvent être causés par un mauvais entretien des systèmes de climatisation et de ventilation (humidificateurs, tours de refroidissement, etc.) et qui peuvent également être générés par l’activité humaine.

Les principales sources de pollution intérieure sont : 

  • L’activité humaine qui produit naturellement du dioxyde de carbone, de la vapeur d’eau et des particules.
  • Les produits ménagers qui libèrent des substances chimiques dans l’air, par exemple les produits de nettoyage, les produits d’entretien des sols, etc…ainsi que les meubles.
  • Les matériaux utilisés dans la construction des bâtiments, tels que certains types d’isolants, les peintures, etc.
  • Des appareils mal ventilés ou mal entretenus peuvent devenir une source de pollution de l’air intérieur. Par exemple, les réfrigérateurs ou les systèmes de chauffage peuvent émettre des quantités importantes de CO2, NOx, SO2, etc.
  • Le radon présent dans certains sols et autres gaz naturels.
  • Le tabac.
  • En plus de toutes les sources de polluants mentionnées ci-dessus, de nombreux composés organiques volatils (COV) provenant des émissions corporelles et d’autres sources (produits de nettoyage, parfums, aérosols, etc.) sont considérés comme des polluants secondaires.

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Que mettre en place pour améliorer la qualité de l’air intérieur ?

Un air intérieur de bonne qualité améliorera la longévité du bâtiment et permettra surtout aux occupants de vivre / travailler dans un environnement sain. Étant donné que notre santé dépend dans une large mesure de l’environnement dans lequel nous vivons et travaillons, le contrôle de la Qualité d’Air Intérieur devient de plus en plus nécessaire, soit en contrôlant et limitant les sources de pollution lorsque cela est possible, soit en mettant en œuvre des mesures visant à garantir une QAI optimale. Certaines de ces mesures peuvent être :

  • Utiliser des systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) ; de type simple flux ou double flux, il permettra d’optimiser la ventilation du logement, de minimiser aussi les pertes d’énergie et de réaliser d’importantes économies de chauffage.

[Voir nos systèmes de VMC]

  • Contrôler et mesurer les niveaux de pollution de l’air ; il existe aujourd’hui plusieurs systèmes de contrôle de la Qualité d’Air Intérieur, tels que des sondes déportées ou non, dont le fonctionnement est basé sur l’activation des équipements de ventilation lorsque les niveaux de qualité de l’air dépassent les valeurs préalablement sélectionnées.
  • Utiliser des systèmes de filtration et de purification de l’air dans les bâtiments situés dans des zones de forte pollution atmosphérique.
  • Utiliser des matériaux de construction durables ; l’utilisation de certains matériaux en bois, de fibres de verre, d’adhésifs, ou de peintures peut favoriser et libérer des polluants tels que le formaldéhyde et les composés organiques volatils (COV). C’est pourquoi il sera conseillé, dans le processus de construction, d’utiliser des matériaux dotés de certificats de durabilité qui contribuent à limiter la pollution de l’air intérieur.
  • La température et l’humidité relative sont des facteurs qui peuvent aggraver les effets causés par la pollution de l’air intérieur. En ce sens, le contrôle de ces valeurs à l’aide d’hygromètres sera bénéfique pour améliorer le confort des occupants.

Quels risques pour la santé des résidents / utilisateurs

L’observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI), organisme référent en France, définit plusieurs symptômes pouvant être liés à une Qualité d’Air Intérieur médiocre : 

  • Dans la région des yeux : sécheresse, démangeaisons ou picotements, larmoiement et rougeur.
  • Problèmes respiratoires (nez et gorge) : sécheresse, démangeaisons ou picotements, congestion nasale, écoulement nasal, éternuements, mal de gorge.
  • Dans les poumons : oppression thoracique, sensation d’étouffement, toux sèche, bronchite.
  • Sur la peau : rougeur, sécheresse, démangeaisons généralisées et localisées.

Et d’autres symptômes, par exemple des maux de tête, somnolence, difficultés de concentration, irritabilité, anxiété, nausées, vertiges, … 

À moyen et long terme, une mauvaise Qualité d’Air Intérieur peut également provoquer des pathologies plus graves comme de l’asthme, due à l’exposition à l’humidité intérieure, les acariens et certains allergènes. Certaines allergies peuvent également se manifester suite à une exposition continue à des acariens par exemple.

Pour lutter contre une mauvaise QAI il est indispensable d’investir dans un système de ventilation performant. Contactez notre équipe commerciale afin de vous aider à choisir la meilleure VMC pour votre projet.

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