Qualité de l’Air l’Intérieur (QAI)Enjeux et solutions

Publiée le 16 février 2024, une étude de référence menée par l’OMS démontre les effets néfastes sur la santé physique et psychique d’une mauvaise qualité de l’air intérieur. L’humidité, le CO2, les nombreux polluants allergènes présents dans l’air intérieur sont à l’origine de diverses pathologies plus ou moins graves. Véritable enjeu de santé public, la qualité de l’air intérieur est aujourd’hui encadrée par une réglementation très précise. Des solutions technologiques efficaces existent pour répondre aux obligations réglementaires en vigueur en France pour préserver la santé des occupants tout en garantissant leur confort.


Mauvaise qualité de l’air intérieur : définition et causes.

Nous pouvons parler de mauvaise qualité de l’air intérieur lorsqu’il comporte des polluants nuisibles (poussières, molécules chimiques, acariens, pollens…) à la santé humaine comme à la pérennité du bâtiment. Une mauvaise QAI se caractérise par des niveaux élevés d’humidité, de monoxyde de carbone, d’acariens, de pollens, mais aussi de molécules chimiques. La pollution intérieure est émise par l’activité humaine et les matériaux de construction (les peintures, le mobilier et les produits d’entretien). Invisible, la pollution intérieure n’en est pas moins dangereuse. Selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la mauvaise qualité de l’air intérieur entraînerait jusqu’à 3,2 millions de décès par an dont plus de 237 000 enfants de moins de 5 ans. Elle favorise :

  • Les atteintes pulmonaires.
  • Les allergies.
  • Les irritations oculaires et ORL.
  • La fatigue.
  • Les difficultés de concentration.
  • Les maux de tête.
  • Les maladies cardiovasculaires.
  • Les cancers.
  • Les problèmes psychiques.
  • Les anomalies du développement cognitif de l’enfant.

Mauvaise qualité de l’air intérieur _ définition et causes - S&P

Quelles sont les principales sources de pollution intérieure ?

Les sources de pollution de l’air intérieur sont multiples. Il est 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur. Multiples, les sources de pollution sont généralement regroupées en trois catégories distinctes :

  • L’immeuble et son mobilier : les matériaux, les isolants, les revêtements décoratifs, les colles, les peintures utilisés pour la construction du bâtiment ou la fabrication du mobilier émettent des Composés Organiques Volatils. Les équipements de chauffage et de production d’eau chaude peuvent aussi contribuer à l’émission de COV. Ils ont des effets très variables sur la santé humaine.
  • Les occupants et leurs activités : la cuisson des aliments, l’utilisation d’insecticides, de produits d’entretien ou d’hygiène, le bricolage, le tabagisme et la respiration humaine produisent des particules, des molécules et du CO2.
  • La pollution extérieure : l’air extérieur pénétrant dans le bâtiment est plus ou moins chargé en particules issues de l’activité industrielle ou de la circulation automobile. À ces agents nocifs s’ajoutent les pollens, cause de nombreuses allergies.

Les principaux polluants de l’air intérieur

Plusieurs polluants de l’air sont particulièrement surveillés :

  • L’humidité : au-delà de 70 % d’hygrométrie dans l’air ambiant, l’humidité peut être considérée comme un polluant. Non toxique, l’humidité favorise néanmoins le développement d’acariens, voire l’apparition de moisissures dans le bâtiment. Indirectement, l’humidité provoque des allergies, des rhinites, de l’asthme, des bronchites, des irritations oculaires.
  • Le radon (Rn) : gaz radioactif, il est présent sur tout le territoire dans le sol. Sa concentration est plus élevée dans les régions au sous-sol granitique (la Bretagne, le Massif central, les Vosges). La concentration de Radon dans un bâtiment est directement liée aux caractéristiques du sol, mais aussi à sa conception comme à sa ventilation. Inhalées, les particules radioactives de Radon se fixent sur les alvéoles pulmonaires. Elles augmentent le risque de développement d’un cancer du poumon.
  • Le dioxyde de carbone (CO2) : essentiel à la vie, le CO2 devient néfaste lorsque son taux s’élève anormalement. En l’absence de combustion, le dioxyde de carbone résulte de la respiration humaine. À partir de 2 000 ppm, il provoque fatigue, maux de tête et perte de la concentration. Des niveaux plus élevés entraînent une accélération du rythme cardiaque, voire des nausées.
  • Le formaldéhyde (CH2O) : le formaldéhyde est utilisé dans de nombreux process industriels. Il entre dans la composition de certains matériaux de construction, du papier, des textiles ou de nombreux produits d’entretien. Le formaldéhyde est classé comme cancérogène. La réglementation fixe sa valeur guide pour une exposition longue durée à 10 µg/m3.
  • Le benzène (C6H6) : hydrocarbure aromatique monocyclique, il est présent dans de nombreux produits dérivés du pétrole (laque, produits ménagers). Dans l’air, il provient de la pollution automobile, de la fumée de cigarette, de la combustion du bois et des émanations industrielles. Le benzène est cancérogène. Sa valeur guide pour une exposition longue durée est fixée à 2 µg/m3.
  • Le tétrachloroéthylène (C2CI4) : solvant, il est couramment utilisé pour le nettoyage à sec des textiles. Il entre aussi dans la composition de nombreux produits chimiques. Irritatif, il peut avoir des effets neurologiques ou hépatiques. Il s’avère cancérogène. Sa valeur limite était fixée à 1 250 µg/m3. Le tétrachloroéthylène peut être émis par un pressing à sec, situé à proximité du bâtiment, l’utilisant malgré son interdiction depuis le 1er janvier 2022.

Le syndrome du bâtiment malsain

Les occupants d’un bâtiment à l’air intérieur pollué présentent un ensemble de symptômes non spécifiques : irritations, rhinite, nez bouché, gorge sèche, toux, somnolence et maux de tête. Le phénomène est désigné comme Syndrome du Bâtiment Malsain (SBM). Le problème est loin de concerner uniquement les bâtiments industriels abritant une production émettrice de polluants (poussières, sciures ou émanations chimiques).

Le syndrome du bâtiment malsain - S&P

Habitat, bureaux, établissements scolaires, hôpitaux, lieux d’accueil ou de divertissement, tous les types de bâtiment sont potentiellement concernés par le Syndrome du Bâtiment Malsain. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le SBM affecte 30 % des bâtiments modernes provoquant une gêne pour 10 à 30 % de leurs occupants. Selon l’EPA (L’Agence de Protection de l’Environnement américaine), l’air intérieur est jusqu’à 10 fois plus pollué que l’air extérieur. Selon l’EPA, la plupart des polluants proviennent du bâtiment lui-même. Le Syndrome du Bâtiment Malsain résulte principalement de 10 causes distinctes :

  • Le tabagisme.
  • La respiration humaine dans les salles à fort taux d’occupation.
  • Une température ambiante inadaptée.
  • Un taux d’humidité inférieur à 40 % ou supérieur à 70 %.
  • Un entretien aléatoire.
  • Un nettoyage insuffisant.
  • L’emploi de matériaux émissifs.
  • L’utilisation de produits polluants.
  • La présence de radon.
  • L’utilisation d’appareils de réfrigération ou de chauffage mal ventilés.

Phénomène aux causes multiples entraînant des conséquences sanitaires graves, le Syndrome du Bâtiment Malsain ne peut être ignoré. La tendance à concevoir des constructions neuves de plus en plus hermétiques pour des raisons d’efficacité énergétique peut contribuer à l’apparition d’une nouvelle génération de bâtiments malsains. Une maison étanche à l’air conserve sa chaleur en hiver comme sa fraîcheur en été, au détriment du renouvellement de son air intérieur. Le secteur de la ventilation a su apporter des réponses concrètes au problème pour répondre aux exigences du Haut Conseil de la Santé Publique (HSCP) du 28 avril 2021. Le HCSP rappelle que le taux de renouvellement de l’air est à définir en fonction de la concentration de CO2 relevé en période d’occupation représentative du bâtiment. Toute concentration supérieure à 800 ppm doit entraîner un renouvellement de l’air ambiant.

En France, la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) dans les Etablissements Recevant du Public (ERP) fait l’objet d’une législation précise. La loi du 12 juillet 2010 impose notamment la surveillance périodique de la QAI dans les écoles ou tout autre type d’établissement recevant un public sensible.


Conseils pratiques pour améliorer la qualité de l’air intérieur

Conseils pratiques pour améliorer la qualité de l’air intérieur - S&P

La qualité de l’air intérieur peut être améliorée par quelques mesures adéquates. Elles abaissent considérablement le niveau des polluants. La santé des occupants est préservée. Il s’agit de :

  • Choisir des matériaux de construction sains : les matériaux naturels évitent l’émission de Composés Organiques Volatils. Entrée en vigueur le 1er janvier 2022, la RE2020 (réglementation environnementale et thermique) privilégie l’utilisation de matériaux biosourcés, donc renouvelables.
  • Eliminer les sources d’humidité : une famille génère de 0,5 à 1 kg de vapeur d’eau par jour. À la production naturelle d’humidité liée à l’hygiène corporelle ou à la préparation des repas s’ajoute celle remontant du sol. Les remontées d’humidité par capillarité doivent être combattues. Le linge à sécher doit être étendu à l’extérieur.
  • Interdire de fumer à l’intérieur des locaux : en France, depuis le 1er février 2007, il est interdit de fumer dans tous les locaux accueillant du public. L’interdiction s’applique aux ERP et lieux de travail. Il est recommandé de s’abstenir de fumer dans les locaux résidentiels.
  • Réguler correctement la température : dans un logement, la température idéale dans les pièces de vie s’établit de 19 à 21 °C et à 16 °C dans les chambres. Dans les locaux professionnels, la température ne devrait jamais excéder 23 °C. L’installation de thermostat d’ambiance facilite le maintien de la température de consigne dans chaque pièce. Le thermostat génère aussi de substantielles économies d’énergie.
  • Entretenez régulièrement vos équipements : une chaudière ou une climatisation doit être contrôlée et entretenue au moins une fois par an. Une cheminée doit, elle, être ramonée une ou deux fois par an dont une fois pendant la période de chauffe. Les radiateurs sont à dépoussiérer régulièrement.
  • Utilisez des produits d’entretien naturels : le savon noir, le vinaigre blanc, le bicarbonate de soude et les cristaux de soude offrent une alternative efficace aux produits chimiques. Lorsque ces derniers sont utilisés, les doses prescrites doivent être strictement respectées.
  • Attention aux produits d’ambiance : bombes désodorisantes, bougies ou encens peuvent constituer une source importante de polluants intérieurs. Leur utilisation doit être limitée, notamment en présence d’un enfant, d’une femme enceinte ou d’une personne asthmatique.
  • Aérez les locaux : l’ouverture régulière des fenêtres facilite le renouvellement d’air. Le Ministère de la santé recommande au moins 10 minutes d’aération par jour été comme hiver. L’aération manuelle reste trop aléatoire pour constituer un moyen efficace de renouvellement complet de l’air intérieur.
  • Mesurer la qualité de l’air intérieur : l’installation de sondes thermohygrométriques et de sondes spécifiques permet de contrôler le niveau de la qualité de l’air intérieur. Liées à un système de ventilation, elles peuvent l’activer automatiquement pour éviter le dépassement des seuils en vigueur.
  • Bon à savoir : Depuis le 1er janvier 2012, les produits de construction ou de décoration doivent porter une étiquette indiquant leur niveau d’émission en polluants. Il est formalisé par un classement en 4 catégories de A+ à C. La première indiquant un niveau d’émission peu élevé, la dernière un niveau élevé.

L’installation d’un système de ventilation adapté

À la construction comme à la rénovation, l’installation d’un système de renouvellement d’air adapté optimise la qualité de l’air intérieur. Correctement dimensionnée, une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) offre une réponse efficace au Syndrome du Bâtiment Malsain. L’introduction d’air sain allié à l’expulsion de l’air vicié maintient un taux d’hygrométrie correct. Elle abaisse les taux de polluants à des niveaux inférieurs aux normes en vigueur.

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Concrètement, une VMC évacue l’air vicié intérieur, c’est-à-dire humide et pollué, pour permettre son remplacement par de l’air sain extérieur. Les fabricants proposent deux grandes catégories de VMC :

  • La VMC simple flux : son ventilateur extrait l’air intérieur par des bouches reliées à un réseau de gaines installé dans les combles. Il se crée alors une dépression aspirant naturellement l’air extérieur par les grilles de ventilation des fenêtres. Efficace en matière d’amélioration de la QAI, ce système génère une importante déperdition thermique. Selon l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) elle peut représenter jusqu’à 25 % des déperditions totales du bâtiment.
  • La VMC double-flux : son ventilateur est associé à un récupérateur de chaleur. L’air extrait croise l’air admis. Il s’opère un transfert calorifique de l’un vers l’autre. Les modèles les plus performants dépassent le taux de 90 % de récupération de chaleur.

La nécessité de limiter la consommation d’énergie comme les émissions de gaz à effet de serre plaide aujourd’hui pour l’utilisation de VMC double-flux haute performance. Elles conjuguent qualité de l’air intérieur et efficacité thermique du bâtiment.


Règles et réglementations sur la qualité de l’air en France

À partir des années 80, la France a commencé à se préoccuper de la Qualité de l’Air Intérieur dans les logements. Les arrêtés du 24 mars 1982 puis du 28 octobre 1983 prescrivent un renouvellement de l’air intérieur par ventilation naturelle ou mécanique. Ils imposent des débits entrants et sortants à mettre en œuvre.

Depuis 2010, la France s’est dotée d’une réglementation beaucoup plus complète en matière de Qualité de l’Air Intérieur. La législation actuelle concerne principalement les établissements recevant du public. Le point sur les dispositions légales en vigueur :

La loi portant engagement national pour l’environnement

De septembre à décembre 2007, la France engage une vaste réflexion sur les mesures à prendre à long terme pour protéger l’environnement. Dénommé « Grenelle de l’environnement », ce processus de réunions politiques et techniques acte des décisions qui sont transposées en lois au cours des années suivantes. Les Lois du 3 août 2009 puis du 12 juillet 2010 sont dites Lois Grenelle 1 et 2. Elles imposent la surveillance périodique de la QAI dans les établissements accueillant des populations sensibles ou exposées sur de longues périodes. La loi « portant engagement national pour l’environnement » a notamment initié un long cheminement en matière de qualité de l’air intérieur :

  • Décret n°2012-14 du 5 janvier 2012 relatif à l’évaluation des moyens d’aération et à la mesure des polluants effectuée au titre de la surveillance de la QAI.
  • Décret n° 2015-1000 du 17 août 2015 relatif aux modalités de surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public.
  • Arrêté du 1er juin 2016 relatif aux modalités de surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public.
  • Articles L221-7 – L221-8 du Code de l’environnement.
  • Article R221-29 puis articles R.221-30 à R.221-37 ainsi que D221-38 du Code de l’environnement

Les Plans nationaux pour l’environnement et la santé

En 2013, les Ministères des Solidarités et de la Santé et le Ministère de la Transition écologique initient un plan d’action sur la Qualité de l’Air Intérieur. En 2021, un 4e Plan National pour l’environnement et la santé est lancé. Son action n°14 intitulée « Améliorer la QAI au-delà des actions à la source sur les produits ménagers et les biocides » comprend 6 parties :

  • Améliorer la connaissance de la qualité de l’air à l’intérieur des logements.
  • Accompagner les acteurs du bâtiment sur les enjeux de la qualité de l’air intérieur.
  • Rendre obligatoire la vérification des installations de ventilation lors de la réception des bâtiments neufs.
  • Améliorer la qualité de l’air intérieur des établissements accueillant des populations sensibles en continu et notamment aux moments clés de la vie du bâtiment.
  • Intégrer une information sur les conditions d’aération et de ventilation dans le diagnostic de performance énergétique.
  • Améliorer la qualité de l’air à l’intérieur des enceintes ferroviaires souterraines.

Les Plans nationaux pour l’environnement et la santé - S&P

Depuis, le législateur a pris plusieurs arrêtés et décrets. Ils créent de nouvelles obligations en matière de surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les ERP :

  • Décret n° 2022-1689 du 27 décembre 2022 modifiant le Code de l’environnement en matière de surveillance de la qualité de l’air intérieur.

La RE 2020

La RE 2020 (Réglementation Environnementale 2020), applicable au résidentiel, n’intègre pas de mesures obligatoires des polluants. Elle comprend cependant des exigences plaidant pour une meilleure qualité de ventilation. La RE 2020 impose un niveau d’efficacité énergétique élevé. Elle privilégie les énergies vertes et l’installation d’une VMC double-flux. La RE 2020 contribue à la Qualité de l’Air Intérieur de l’habitat.

La recherche d’une Qualité de l’Air Intérieur optimale s’impose à tous les types de bâtiments. Le respect de la réglementation en vigueur garantit le confort comme la préservation de la santé des occupants.

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Comment mesurer et surveiller la qualité de l’air intérieur ?

 Une démarche réussie d’amélioration de la QAI et son maintien à un niveau d’optimal passe par la mesure et la surveillance des niveaux de polluants. L’utilisation d’appareils de mesure et de capteurs spécialisés permet de mesurer très précisément les niveaux d’humidité, de CO2, de COV, de particules fines ou de tout autre polluant.

La technologie infrarouge non dispersive (NDIR) est actuellement la plus utilisée. Elle s’impose comme la plus fiable pour mesurer précisément la qualité de l’air intérieur. La technologie NDIR repose sur la spectroscopie pour analyser la concentration du polluant cible en fonction de son absorption infrarouge spécifique. Les capteurs NDIR associent, par conséquent, un détecteur infrarouge à un filtre passe bande adapté au polluant cible.

La gamme de capteurs intelligents AirSens a été conçue par Soler & Palau pour mesurer la qualité de l’air en temps réel :

  • AirSens CO2 : à installer dans les locaux à taux d’occupation potentiellement élevé comme les salles de classe, de réunion ou de spectacle.
  • Air Sens COV : à installer dans certains locaux spécifiques comme les classes de chimie ou tout local soumis à émissions odorantes.
  • AirSensHR : à installer dans les pièces humides (douches, toilettes, buanderies, cuisines).

Les capteurs AirSens peuvent être reliés par fil (FL), par radiofréquence (RF) ou sans fil (WI-FI) pour piloter l’unité de ventilation en fonction des niveaux de polluants intérieurs mesurés en temps réel. La mesure continue des polluants a le double avantage d’optimiser la qualité de l’air tout en ne sollicitant le système de ventilation que lorsque cela s’avère nécessaire.


Les solutions les plus avancées pour améliorer la qualité de l’air à la construction comme à la rénovation.

Créé en 1951 par les ingénieurs Eduard Soler et Josep Palau, Soler & Palau s’est depuis imposée comme l’entreprise leader mondial de la ventilation. Dotée d’unités de production en Europe, en Amérique et en Asie, S&P est en mesure de fournir ses solutions partout dans le monde.

S&P donne l’absolue priorité à son département Recherche & Développement. Nous proposons des solutions pour l’habitat individuel ou collectif comme les bâtiments tertiaires ou industriels.

Soler & Palau fournit des unités en ventilation simple ou double-flux, des systèmes de traitement de l’humidité ou de purification et tous les accessoires nécessaires à leur installation et leur pilotage. Aujourd’hui, les bâtiments neufs comme les bâtiments anciens peuvent être équipés de :

  • D’un système de ventilation centralisé : dimensionné au bâtiment à ventiler, il est lié à un réseau de gaines. Il est chargé, selon le cas, d’acheminer vers l’extérieur l’air vicié ou d’assurer, en plus de cette fonction, de souffler l’air sain à l’intérieur. L’installation d’une ventilation décentralisée implique des travaux importants : le réseau de gaines doit irriguer toutes les pièces à ventiler. Il ventile en permanence l’ensemble du bâtiment. Il ne permet pas une gestion pièce par pièce du niveau de ventilation.
  • Le système de ventilation décentralisé : il repose sur des unités ventilations installées dans chaque pièce à ventiler. Elles aspirent l’air extérieur, le filtrent, et le réchauffent en hiver avant de le diffuser à l’intérieur. Le système de ventilation décentralisé limite les travaux de gainage, permet d’équiper un bâtiment progressivement et autorise un pilotage au cas par cas de chaque unité.

L’installation d’un système de ventilation ne s’improvise pas. Elle résulte d’une étude spécifique visant à adapter la ventilation aux caractéristiques du bâtiment et au niveau d’exigence de QAI requis par sa destination. Un logement n’est pas ventilé comme un établissement scolaire ou un hôpital. Une chambre n’est pas ventilée comme une salle de bains. L’étude ventilation comprend de nombreux calculs pour dimensionner l’installation au volume comme à l’usage de chaque pièce. Le recours à un spécialiste s’impose. L’étude définit la stratégie ventilation adaptée au bâtiment, identifie les équipements nécessaires, prévoit leur raccordement électrique et garantit leur accessibilité pour maintenance.

Très large, la gamme Soler & Palau comprend des VMC simple flux (autoréglables, à détection d’humidité et hygroréglables) et double-flux de différentes capacités en termes de débit d’air. Le bureau d’étude S&P est en mesure de délivrer les conseils appropriés pour choisir le modèle de VMC et réussir son installation, voire d’accompagner un projet de A à Z.

L’accompagnement Soler & Palau garantit :

  • Une conception adaptée.
  • Un dimensionnement optimal.
  • Le respect des normes de QAI en vigueur en France.
  • L’élaboration d’un plan technique complet.
  • La fourniture d’un devis personnalisé.

Santé et confort des occupants ou efficacité énergétique, la ventilation s’impose comme un secteur à part entière du bâtiment.


L’importance de la maintenance des systèmes de ventilation

Comme tout système, la ventilation doit être régulièrement nettoyée puis vérifiée pour garantir un fonctionnement optimal. Avec le temps, la poussière s’accumule dans les bouches, les gaines ou conduits et les ventilateurs. L’encrassement entraîne une perte du débit d’air sain délivré dans le bâtiment. Il en résulte une diminution de la qualité de l’air intérieur. Il affecte aussi les pièces mécaniques. Le risque de défaillances techniques augmente. Pire, les poussières colmatées peuvent être à l’origine d’un incendie.

Les occupants d’un logement ou les exploitants d’un bâtiment non résidentiel peuvent nettoyer régulièrement les bouches d’aspiration. Le reste de l’entretien nécessite une intervention spécialisée. Seul un technicien de la ventilation dûment qualifié saura :

  • Déposer les grilles de ventilation pour les nettoyer.
  • Dépoussiérer le réseau de gaines ou de conduits.
  • Nettoyer l’ensemble moteur/ventilateur.
  • Contrôler tous les éléments mécaniques.
  • Vérifier le débit d’air.
  • Procéder à d’éventuels ajustements.

Une maintenance régulière maintient les performances du système de ventilation tout en accroissant sa durée de vie. Le nettoyage du moteur, le contrôle des roulements et des courroies permet de procéder aux réglages, voire aux remplacements nécessaires. Réalisée au minimum une fois par an, la maintenance préventive diminue le risque de panne.


PURELASS un système de référence pour la QAI

Développé par Soler & Palau, le système PURECLASS appartient à la catégorie des VMC double-flux décentralisées. Il a été initialement conçu pour équiper les salles de classe. Elles accueillent, par définition, un public nombreux et sensible. Son efficacité en termes de purification de l’air intérieur comme de respect de l’efficacité énergétique du bâtiment est exceptionnelle. Avec seulement 35 à 42 décibels en fonctionnement, la VMC décentralisée PURECLASS peut être installée partout sans nuire à la quiétude de la pièce. Ses performances ont valu au système PURECLASS une médaille d’or aux Awards de l’innovation du salon Interclima (Paris-Porte de Versailles 2024). Le système est aujourd’hui plébiscité au-delà du milieu scolaire. Il équipe des hôtels, des bureaux, des locaux commerciaux et des bâtiments publics.

Un niveau de Qualité de l’Air Intérieur exceptionnel

Avec un débit de 800 m3/h (porté à 1 000 m3/h en mode boost), PURECLASS répond aux exigences réglementaires en vigueur en France. Le système ne se contente pas de renouveler l’air intérieur de la pièce équipée. Ses filtres haute efficacité purifient l’extérieur pour offrir un environnement particulièrement sain. PURECLASS comprend 4 types de filtres spécifiques :

  • Filtres à pollen COARSE 60 %(G4) : ils retiennent les grosses particules, poussières et pollens.
  • Filtres à particules ePM10 50 % (M5) : ils captent les particules fines, les poussières fines et les particules moyennes. Ils font office de préfiltres pour protéger les filtres à plus haute efficacité.
  • Filtres à bactéries ePM1 55 % : ils retiennent les particules fines et les micro-organismes, notamment les bactéries.
  • Filtres antivirus ePM1 80 % (F9) : ils éliminent jusqu’à 99,9 % des particules submicroniques, soit la plupart des virus.

PURCLASS fournit aux occupants de la pièce équipée une qualité de l’air intérieur jusque-là réservée aux hôpitaux et aux cliniques. Sa conception permet d’envisager son installation à la construction comme à la rénovation sans travaux importants.

Un niveau de Qualité de l’Air Intérieur exceptionnel - S&P

PURECLASS : un atout pour l’efficacité énergétique du bâtiment

Le système de ventilation PURECLASS est conçu pour consommer un minimum d’électricité pour son fonctionnement. Les composants électroniques de son moteur EC (Electronic Commutation) permettent de le faire fonctionner à partir d’une alimentation en courant alternatif. Un moteur EC consomme jusqu’à 40 % d’électricité de moins que son équivalent classique.

Le récupérateur de chaleur du système PURECLASS préchauffe l’air sain insufflé dans le bâtiment par récupération des calories de l’air vicié rejeté à l’extérieur. Son échangeur de chaleur très haute performance récupère jusqu’à 92 % des calories contenues dans l’air extrait ! La différence de température air extrait-air insufflé est minime. Le recours au système de chauffage s’en trouve fortement réduit par rapport à une VMC classique sans récupération de chaleur.

La combinaison moteur basse consommation et récupérateur de chaleur très haute performance fait de PURECLASS un atout exceptionnel. Il allie qualité de l’air intérieur et efficacité énergétique.

Une installation en 4 phases

L’équipement progressif du bâtiment, pièce par pièce, évite d’impacter sa disponibilité totale et permet l’étalement de la dépense. L’installation du système PURECLASS s’effectue en 4 phases :

  • Une évaluation initiale : un audit du bâtiment est réalisé pour déterminer la QAI existante. Il évalue les besoins spécifiques de chaque pièce en matière de ventilation.
  • La confirmation du système : lorsque l’évaluation initiale démontre la pertinence du système PURECLASS pour le bâtiment, le bureau d’étude identifie les emplacements de chaque unité et leur raccordement au réseau électrique.
  • L’installation : très simple, PURECLASS est installé au plafond des pièces à équiper. Ce travail n’implique pas l’indisponibilité du local pour une durée importante et encore moins de celle de l’ensemble du bâtiment. Son activité peut perdurer durant les travaux moyennant une petite réorganisation de l’utilisation habituelle de ses locaux.
  • La mise en service : une première mise en route est effectuée pour vérifier le bon fonctionnement de chaque unité installée. Le capteur est étalonné. Les paramètres adaptés sont incrémentés pour un fonctionnement optimal.

La recherche d’une Qualité de l’Air Intérieur optimale, le confort des occupants et l’efficacité énergétique ont conféré un statut nouveau à la ventilation. Longtemps considérée comme un simple équipement du bâtiment, elle en est devenue un secteur clé. À la construction comme à la rénovation, la ventilation nécessite une expertise particulière.

Plus qu’un simple fabricant de référence, Soler & Palau s’impose comme votre partenaire majeur Qualité de l’Air Intérieur. Vous bénéficiez du savoir-faire du leader mondial des systèmes de ventilation pour mener à bien la partie ventilation de votre projet. Nous ne nous contentons pas de proposer des ventilations efficaces, fiables, simples à installer et écoénergétiques. Nous vous accompagnons pour identifier la solution la plus adaptée à votre bâtiment comme aux exigences réglementaires. Rejoignez-nous dans notre combat pour un air intérieur totalement sain et des bâtiments plus durables !