Moteur, ventilateur ou flux d’air, un système de ventilation génère des décibels. Dans un logement, des bureaux ou des salles de classe, ce bruit peut être source de gêne. Cette nuisance sonore peut néanmoins être limitée. Le point sur les technologies et les solutions pour réduire le bruit dans les systèmes de ventilation.

Table des matières
Les origines du bruit dans un système de ventilation
Les bruits générés par le système de ventilation se transmettent au réseau aéraulique comme à la structure du bâtiment. Ces bruits proviennent :
- Du moteur électrique.
- Du ventilateur.
- Des déplacements d’air générés par le ventilateur dans les conduits.
- Des vibrations des conduits.
Le bruit structurel d’un système de ventilation peut être accentué par un matériel bas de gamme, vétuste, mal installé ou pas assez entretenu, voire d’un choix technique inapproprié. Un diamètre insuffisant des conduits peut, par exemple, générer un sifflement anormal au niveau des bouches d’extraction. À ces décibels peut s’ajouter la propagation des bruits d’une pièce à l’autre par les conduits de ventilation. Une conversation peut ainsi devenir audible dans une salle pourtant éloignée de celle où elle est tenue.
La législation en vigueur
L’arrêté du 30 juin 1999, dit Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA), limite dans son article n°6 à 30 dB le bruit généré par une VMC dans les pièces principales. Cette limite est portée à 35 dB dans les pièces de services (cuisine, WC, salle de bains…). À titre d’exemple, un lave-linge dans la partie la plus bruyante de son cycle émet de 70 à 75 dB.
Les solutions pour limiter le bruit de ventilation
L’évaluation du niveau de décibels émis par la Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) est un préalable incontournable. L’utilisation d’un sonomètre offre une mesure précise. L’appareil capte la pression acoustique, puis la transforme en signaux électriques. La partie électronique du sonomètre les analyse pour afficher le nombre de décibels mesuré sur l’écran intégré. Lorsque le problème est avéré, plusieurs solutions sont envisageables selon le cas :
- La VMC est récente : le niveau de bruit peut résulter d’un défaut d’entretien, d’une mauvaise installation ou d’une panne. L’inspection du système par un professionnel de la ventilation s’impose pour identifier avec précision le problème et le corriger. Le repositionnement du moteur ou un réglage plus adapté du débit peuvent suffire à régler le problème. Si nécessaire, des systèmes d’insonorisation spécifiques existent : caisson isolant, panneaux ou anneaux acoustiques, amortisseurs de vibration, pièges à son.
- La VMC est vétuste : elle doit être remplacée. Soler&Palau offre une large gamme de solutions adaptées à tous les besoins.
Bon à savoir : Ne vous passez pas de ventilation pour gagner en quiétude. Parce qu’elle contrôle le niveau de polluants dans votre intérieur, elle est indispensable.
Les technologies et les solutions
À la construction comme à la rénovation, il est aujourd’hui possible de conjuguer Qualité de l’Air Intérieur (QAI), efficacité énergétique, quiétude. Pour cela, le spécialiste de la ventilation s’attache à :
Identifier le dimensionnement optimal
La première mesure efficace dans la limitation des nuisances sonores d’une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) réside dans son bon dimensionnement. Celle-ci doit être choisie pour répondre au juste besoin en renouvellement d’air, ni plus, ni moins. Pour un simple conseil technique, une étude ou un accompagnement complet, Soler&Palau vous aide à choisir le modèle au volume de votre bâtiment comme à son nombre de pièces.
Choisir un modèle de qualité
En optant pour une VMC Soler&Palau, vous faites le choix de l’excellence. Un matériel de haute qualité conçu pour générer le niveau sonore le plus bas possible. Le niveau sonore d’un modèle de Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) est indiqué dans ses caractéristiques techniques.
Opter pour une technologie de pointe
Deux technologies de pointe sont en particulier recommandées pour conjuguer silence et performance :
- La VMC double flux : ce type de VMC assure l’injection de l’air sain extérieur et l’extraction de l’air vicié intérieur. Elle est donc reliée à un double réseau de gaines. Un échangeur thermique assure le transfert des calories de l’air sortant vers l’air entrant. Ce préchauffage réduit de façon considérable la déperdition thermique causée par la ventilation. Ce type de VMC génère d’importantes économies de chauffage.
- La VMC hygroréglable : elle est liée à un capteur d’humidité pour ne se déclencher que lorsque le taux d’hygrométrie est anormalement élevé. L’air vicié intérieur est rejeté via des bouches d’extraction. Il se crée alors une dépression qui aspire naturellement l’air sain extérieur par les grilles d’aération des fenêtres. Ce fonctionnement régulé en fonction du besoin réel en renouvellement d’air offre, lui aussi, d’intéressantes économies de chauffage. Il existe deux types de VMC hygrorégables :
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- Le type A : les capteurs agissent sur les bouches d’évacuation. L’amplitude de leur ouverture est ajustée au débit d’extraction souhaité.
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- Le type B : les capteurs agissent sur les bouches d’évacuation comme sur les entrées d’air automatisées.
Les nuisances sonores liées au système de ventilation ne sont pas une fatalité. Cela peut être le signe qu’il est temps d’en changer pour profiter des dernières technologies. Peu importe l’usage du bâtiment, l’opération mérite une attention particulière. Sa réussite conditionne la qualité de l’air intérieur, le confort des occupants.
Les 3 points à retenir.
- La réglementation française limite à 30 dB le bruit de la ventilation dans les pièces principales et 35 dB dans les pièces techniques.
- Une ventilation bruyante peut être le signe de sa vétusté. Il est alors temps de la remplacer par un système de ventilation récent pour profiter des dernières technologies.
- Le choix, puis l’installation d’un système de ventilation nécessitent une étude particulière des contraintes du bâtiment.
