La technologie de la VMC hygroréglable concilie qualité de l’air intérieur et performance énergétique de votre maison. Mais comment fonctionne-t-elle ? Quel est son intérêt ? Quelles différences entre le type A et le type B ? Lequel choisir ? Un spécialiste répond à toutes vos questions.

Table des matières
Une VMC à débit variable
Une ventilation mécanique contrôlée (VMC) est un système électrique dédié au renouvellement de l’air intérieur de votre maison. Celui-ci permet l’élimination des polluants intérieurs comme de l’excès d’humidité. Une VMC est dite hygroréglable lorsque son fonctionnement est lié au taux d’hygrométrie. Cette variante de la VMC simple flux est pilotée par des capteurs chargés de mesurer ce denier. La VMC hygroréglable adapte son débit en fonction de l’humidité ambiante.
Bon à savoir : chez vous, le taux d’hygrométrie doit être compris entre 40 et 60 %. Au-delà de 60 %, l’humidité favorise les moisissures, les champignons et les pathologies pulmonaires. En deçà de 40 %, la sécheresse de l’air provoque des irritations de la gorge ou des yeux.
VMC : un rôle clé dans l’efficacité énergétique
Pour comprendre l’intérêt d’une VMC performante, il convient d’appréhender son impact sur l’efficacité énergétique de votre maison. Par définition, le renouvellement d’air contrevient à l’étanchéité recherchée par son isolation. En hiver, l’air sain injecté est froid. Il se substitue à l’air intérieur vicié, mais chaud. Le maintien de l’air ambiant à température agréable (19° dans les pièces de vie, 22° dans la salle d’eau, 17° dans les chambres) implique une mise en route du système de chauffage. Une VMC vétuste peut ainsi représenter jusqu’à 20 % des déperditions énergétiques de la maison.
La ventilation joue un rôle clé trop souvent ignoré dans l’efficacité énergétique de votre maison. L’isolation comme l’installation de systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sont essentielles. Une VMC performante permet de tirer le meilleur de ces investissements consentis de manière à améliorer la performance énergétique de votre logement.
En ajustant le renouvellement d’air au strict nécessaire, la VMC hygroréglable limite sa consommation énergétique ainsi que la déperdition thermique. La VMC double flux ou la VMC hygroréglable sont les deux catégories de systèmes recommandées pour atteindre, à la construction comme à la rénovation, une efficacité énergétique optimale du bâtiment.
Les autres types de VMC
Vous trouverez sur le marché deux autres catégories de VMC :
- La VMC simple flux autoréglable : cette VMC extrait l’air vicié intérieur à débit constant et important. La dépression créée par cette extraction favorise l’admission de l’air sain extérieur par les grilles d’aération des fenêtres. Cette VMC a l’inconvénient de générer une déperdition thermique considérable.
- La VMC double flux : cette VMC extrait l’air vicié intérieur et injecte l’air sain extérieur. Les deux flux d’air se croisent au sein d’un échangeur thermique. Ce dernier transfère les calories de l’air éjecté à l’air injecté. Les VMC double flux les plus performantes réduisent particulièrement l’écart de température entre les deux. La déperdition thermique est minimale. Référence mondiale de la ventilation, Soler&Palau propose des VMC double flux capables de transférer 90 % des calories présentes dans l’air extrait.
VMC hygroréglable type A et type B
Les ventilistes ont mis au point deux types de VMC hygroréglables :
- Le type A : la VMC adapte son débit en jouant sur l’amplitude d’ouverture des bouches d’extraction.
- Le type B : la VMC adapte son débit en jouant sur l’amplitude d’ouverture des bouches d’extraction, mais aussi sur celle des grilles d’aération. L’adaptation du débit au besoin réel en renouvellement d’air est plus précise.
Type A ou type B : lequel choisir ?
Le comparatif précédent démontre la supériorité indéniable de la VMC hygroréglable type B sur son équivalente type A. Plus efficace, le type B offre plus de confort grâce à sa gestion pièce par pièce tout en s’avérant plus économe à l’utilisation. La VMC hygroréglable type A a l’avantage d’un prix d’achat plus abordable.
- Si vous privilégiez l’efficacité énergétique de votre logement, on vous recommandera une VMC hygroréglable type B. L’investissement consenti sera amorti année après année par les économies de chauffages réalisées grâce à l’installation de cet équipement ultraperformant. Elle est fortement recommandée pour équiper une maison neuve afin d’atteindre le niveau d’efficacité énergétique exigé par la RE 2020.
- La VMC hygroréglable type A s’envisage en cas de budget limité. Elle offre un gain énergétique appréciable par rapport à une VMC simple flux autoréglable. Elle est adaptée à la rénovation énergétique d’un bâtiment ancien.
VMC hygroréglable type A ou type B, quel que soit votre choix, vous ferez des économies de chauffage importantes par rapport à une VMC simple flux autoréglable. Si votre maison est encore équipée d’une VMC simple flux autoréglable, il est fortement conseillé d’envisager son remplacement rapidement. Une VMC performante vous aidera à maitriser votre dépense énergétique. Soler&Palau vous aide à définir les contours de votre nouveau système de ventilation. Simple question ou accompagnement complet, nos experts sont à votre disposition !
Les trois points à retenir
- Une VMC hygroréglable adapte le débit d’air injecté au taux d’humidité relevé à l’instant « T » dans la maison.
- Une VMC hygroréglable type B est à privilégier pour les constructions neuves. Ses performances facilitent l’atteinte du seuil d’efficacité énergétique fixé par la RE 2020.
- Une VMC hygroréglable type A s’envisage à la rénovation énergétique avec un budget limité. Elle apporte un gain énergétique important par rapport à une VMC simple flux autoréglable.