En France, les constructions neuves doivent obéir à une réglementation thermique et environnementale exigeante. En parallèle, plusieurs certifications et labels existent pour favoriser l’émergence de bâtiments plus durables. La ventilation joue un rôle clé pour répondre à leurs exigences. Deux types de VMC facilitent l’obtention de ces certifications et labels du bâtiment.

Table des matières
La réglementation thermique et environnementale RE 2020
En vigueur depuis le 1er janvier 2022, la RE 2020 s’impose à toute la filière construction. Préfigurée par l’expérimentation E+/C- (Énergie positive & Réduction Carbone), cette nouvelle réglementation poursuit trois objectifs majeurs :
- La sobriété énergétique et la décarbonation de l’énergie.
- La diminution de l’impact carbone.
- Un confort accru en cas de canicule.
La RE 2020 entend atteindre ces objectifs en agissant sur l’isolation, les systèmes de chauffage, de rafraîchissement et de ventilation. Le tableau ci-après synthétise les seuils réglementaires à ne pas dépasser par type de bâtiment :
Labels et certifications
Plusieurs labels ou certifications témoignent de la qualité de la construction en matière d’efficacité énergétique :
- Le label HQE (Haute Qualité environnementale) : il certifie les bâtiments conçus pour réduire l’empreinte environnementale tout en garantissant confort et vie saine aux occupants. Les critères d’attribution du label HQE prennent en compte :
- Le niveau d’émission de gaz à effet de serre (GES).
- L’amélioration de la Qualité de l’Air Intérieur.
- La gestion des ressources.
- Le niveau de consommation d’énergie.
- Le label BBCA (Bâtiment Bas Carbone) : il récompense les constructions exemplaires en matière d’empreinte carbone. Il prend en compte la construction du bâtiment, son exploitation, l’utilisation de matériaux biosourcés, le recours à l’économie circulaire.
- BEPOS (Bâtiment à Énergie Positive) : il identifie les bâtiments produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment grâce à l’utilisation de sources renouvelables.
- Le label BBC-Effinergie (Bâtiment Basse Consommation – Effinergie) : il récompense les constructions à consommation énergétique réduite pour le chauffage, l’éclairage, la production d’eau chaude et la ventilation.
- LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) : ce label américain est reconnu en France. Il prend en compte la consommation d’énergie, l’utilisation de matériaux écologiques et la gestion des déchets pour évaluer la durabilité de la performance environnementale du bâtiment.
- La certification NF Habitat : délivrée par l’organisme Qualitel, elle atteste la qualité et la performance du logement. Elle prend en compte la qualité de vie de ses occupants, sa performance économique, le respect de l’environnement.
- IAQVS (Indoor Air Quality and Ventilation Systems) : cette nouvelle certification attribuée dans le cadre du programme Eurovent Certified Performance récompense l’efficacité des VMC de l’habitat à débit d’air < 1000 m3/h.
Le rôle clé de la ventilation
Le système de ventilation joue un rôle clé dans l’efficacité énergétique. Si sa mission première est d’assurer une Qualité de l’Air Intérieur (QAI) optimale, les VMC de dernière génération sont conçues pour limiter la déperdition thermique. Selon l’Agence De L’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), une ventilation vétuste peut représenter jusqu’à 25 % de la déperdition thermique totale du bâtiment qu’elle équipe.
À la construction comme à la rénovation, l’installation d’une ventilation de dernière génération contribue à l’efficacité énergétique en limitant le recours au système de chauffage. L’atout est tout autant environnemental qu’économique : les émissions de gaz à effet de serre sont limitées et la facture d’énergie est allégée.
Les systèmes de ventilation à privilégier
En France, la première installation de VMC est testée en 1961. Elle est rendue obligatoire 21 ans plus tard pour tous les logements par l’arrêté du 24 mars 1982. La première génération de VMC à simple flux se contente d’extraire en permanence l’air vicié intérieur. La dépression créée favorise l’aspiration de l’air sain extérieur par les grilles d’aération des fenêtres. S’il permet une bonne qualité de l’air intérieur, ce système de ventilation à simple flux ne favorise pas l’efficacité énergétique du bâtiment. Depuis, deux types de ventilations de technologie différentes conjuguent renouvellement d’air et maintien de la température intérieure :
- La VMC double flux : elle assure l’injection de l’air sain extérieur et l’extraction de l’air vicié intérieur. Les deux flux se croisent dans un échangeur thermique. Cet appareil récupère jusqu’à plus de 90 % des calories de l’air sortant pour les transmettre à l’air entrant. Ce préchauffage réduit de façon considérable le recours aux systèmes de chauffage pour maintenir la température intérieure de confort.
- La VMC hygroréglable : liée à un capteur d’humidité ; elle régule le débit en fonction du taux d’hygrométrie mesuré. L’air vicié intérieur est rejeté via des bouches d’extraction. Cette régulation en fonction du besoin réel en renouvellement d’air génère, elle aussi, d’importantes économies de chauffage.
Aujourd’hui, à la construction comme à la rénovation, la ventilation est essentielle pour atteindre les objectifs réglementaires de la RE 2020 et obtenir les certifications ou labels de qualité. Leader mondial de la ventilation, Soler&Palau peut vous orienter vers le modèle de VMC adapté à votre bâtiment, étudier l’ensemble de votre projet ou l’accompagner de A à Z. Une expertise irremplaçable pour obtenir un bâtiment sobre, confortable et durable.
Les 3 points à retenir.
- En provoquant jusqu’à 25 % des déperditions énergétiques du bâtiment, une ventilation vétuste ne permet pas d’atteindre l’efficacité énergétique exigée.
- Les ventilations à double flux ou hygroréglables conjuguent qualité de l’air intérieur et efficacité énergétique du bâtiment.
- Élément clé de l’efficacité énergétique du bâtiment, la ventilation doit faire l’objet d’une étude approfondie en amont du projet de construction ou de rénovation.