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Solutions pour optimiser le confort thermique et réduire la consommation d’énergie dans les bureaux modernes

Publié par S&P          23 janvier 2025          Lecture: 4 min.

Comme tout bâtiment, les bureaux modernes doivent allier le confort thermique à l’économie d’énergie. À la construction comme à la rénovation, le maître d’œuvre doit concilier qualité des conditions de travail et sobriété énergétique. Le défi peut être relevé par la mise en œuvre de diverses solutions techniques. Présentation des moyens à mettre en œuvre pour optimiser l’efficacité thermique des bureaux sans perte de confort pour leurs utilisateurs.

La réglementation applicable aux bureaux

Par définition, des bureaux sont des lieux de travail utilisés par un service public ou une entreprise pour la réalisation de tâches administratives ou informatiques. La norme de qualité NF X 35-102 impose une surface minimale :

  • De 15 m²/collaborateur pour un espace de travail collectif ouvert.
  • De 11 m²/collaborateur dans un bureau collectif fermé.
  • De 10 m²/collaborateur pour un bureau individuel.

Cette même norme recommande un éclairage minimal de 250 Lux et une température de 22 °C à 26 °C. 

L’application de cette norme garantit le bien-être, la santé, le confort des travailleurs. Pour autant, la nécessité d’économiser l’énergie pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) nécessite une construction ou une rénovation adaptée des locaux. 

En outre, depuis le 1er janvier 2023, les maîtres d’œuvre chargés de la construction, la rénovation ou l’extension doivent respecter les exigences de la Réglementation Environnementale RE 2020. Cette obligation s’applique, peu importe la surface concernée. 

Les ensembles de bureaux existants sont, eux, soumis aux exigences du décret tertiaire. Ce texte détaille les modalités d’application de l’article 175 de la loi ELAN pour les bâtiments à usage tertiaire. Il précise l’obligation d’amélioration de la performance énergétique de ces derniers. Il vise à réduire de 60 % leur consommation énergétique d’ici à 2050 en comparaison avec une année de référence comprise entre 2010 et 2019. Chaque année, des décrets viennent fixer des objectifs intermédiaires pour faciliter l’atteinte progressive de ce but ambitieux. 

Le confort thermique dans les bureaux

Face à l’envolée des prix de l’énergie, l’exploitant d’un ensemble de bureaux peut être tenté de limiter le recours au chauffage en hiver ou à la climatisation en été. La température ambiante peut alors nuire au bien-être au travail, à la productivité, voire dégrader les rapports sociaux. Cette pratique anormale peut être évitée par une construction ou une rénovation menée dans le souci permanent de l’efficacité énergétique du bâtiment.

En parallèle, l’employeur doit garantir un air sain à ses salariés. Le Code du travail lui impose de maintenir un volume minimal d’air et un seuil de renouvellement d’air. Pour des locaux sans travail physique équipés d’une Ventilation Mécanique Contrôlée, l’article R. 4222-6 du Code du travail impose un débit minimal d’air neuf par occupant de 25 m3 par heure.

Les bureaux doivent par conséquent être construits ou rénovés pour conjuguer efficacité thermique, faible consommation d’énergie, Qualité de l’Air Intérieur (QAI). Cela suppose :

  • Une isolation performante.
  • Un système de chauffage privilégiant les énergies renouvelables.
  • Un système de production d’eau chaude écoresponsable.
  • Une bonne étanchéité pour limiter les déperditions thermiques.
  • La mise en place d’un éclairage basse consommation (ampoule A ou LED).
  • L’abandon du mode veille des équipements informatiques.

L’installation d’une Ventilation Mécanique contrôlée de dernière génération.

Une ventilation moderne limite la consommation d’énergie

Le principe du renouvellement d’air tend à :

  • Rejeter à l’extérieur l’air chauffé en hiver et rafraichi en été.
  • Admettre l’air froid en hiver et chaud en été.

Ce phénomène se constate avec les Ventilations Mécaniques Contrôlées (VMC) de première génération dite « à simple flux ». Celles-ci se contentent en effet d’aspirer l’air vicié intérieur pour favoriser l’aspiration de l’air sain extérieur par les grilles d’aération. Selon l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), ce type de ventilation vétuste peut représenter jusqu’à 25 % des déperditions énergétiques du bâtiment. Deux types de ventilations permettent d’éviter ce problème :

  • La VMC double flux : elle assure l’injection de l’air sain extérieur comme l’extraction de l’air vicié intérieur. Un échangeur thermique assure le transfert de la chaleur du second au premier.
  • La VMC hygroréglable : son fonctionnement est régulé par capteur d’humidité. Ce dernier analyse le taux d’hygrométrie de l’air ambiant. La VMC adapte son débit au renouvellement d’air au taux relevé.
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Les solutions Soler&Palau

Leader mondial de la ventilation, Soler&Palau propose une gamme complète de ventilation adaptée au tertiaire. À titre d’exemple, nous avons sélectionné dans celle-ci deux systèmes, l’un centralisé, l’autre décentralisé :

Système centralisé

Le caisson CAD COMPACT S&P UNELVENT VMC double flux est conçu spécifiquement pour le renouvellement d’air des bâtiments tertiaires. Facile à intégrer à un réseau de gaines existant, il propose des caractéristiques très intéressantes :

  • Débit de 100 à 4500 m3/h
  • Moteurs monophasés jusqu’à 3200 m3/h.
  • Moteurs triphasés jusqu’à 4500 m3/h.
  • Version Ecowatt sans contrôle intégré.
  • Version Advanced avec contrôle Plug&Play avancé.

Système décentralisé

Conçue à l’origine pour assainir l’air des salles de classe, la VMC décentralisée PURECLASS est adaptée aux bureaux. Chaque unité assure une ventilation continue et équilibrée de la pièce qu’elle occupe. Le système présente de nombreux avantages :

  • Il s’installe aisément sans travaux importants.
  • Il permet de ventiler uniquement les pièces occupées.
  • Débit 800 m3/h (jusqu’à 1000 m3/h en mode boost).
  • Taux de rendement du récupérateur de chaleur de 92 %.
  • Moteur EC à faible consommation électrique.
  • Faible niveau sonore.
  • Des filtres pour offrir une qualité de l’air intérieur exceptionnelle.

Confort thermique et ventilation sont toujours liés. À la construction comme à la rénovation, la ventilation doit faire l’objet d’une étude spécifique. 

Les 3 points à retenir :

  • L’employeur est soumis à diverses obligations en matière de confort thermique.
  • Le décret tertiaire impose une réduction de 60 % de la consommation d’énergie des ensembles de bureaux.
  • Les solutions S&P peuvent être centralisées ou décentralisées. Elles couvrent tous les volumes de bureaux à ventiler.
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